31 Janvier 2020
Lundi et mardi 27 et 28 janvier
Et voilà, nous sommes arrivés à Mexico city sains et saufs ! C’est un bon début ! Enfin pas sans anicroche quand même ça aurait été trop facile ! Le vol avait deux heures de retard au départ de Paris et nous sommes restés confinés dans l’avion une bonne demi-heure à l’aéroport de Mexico dans l’attente d’une place de parking. Qu’importe Philippe s’est fait un copain du stewart qui lui a apporté deux verres de bon vin : un meursaut et un hermitage….dans des verres à pied s’il vous plait ! Une touche, quoi !
Un chauffeur de taxi muni d’une pancarte à notre nom nous attendait à l’aéroport et nous à conduit à notre hébergement au décor vieillot mais situé en plein centre historique. Nous avons bien cru ne jamais pouvoir y rentrer, le code que nous avait donné le gardien n’était pas le bon. A 4h du mat’ heure française, nous avons eu un moment de découragement . Mais bon, après trois tentatives nous avons réussi à ouvrir la porte. OUF !!!!!
La matinée a été réservée à la logistique. Pas marrant mais obligatoire : acheter un plan détaillé de la ville, changer la carte PIN du portable , acheter une carte de transport…. Puis direction le musée national d’anthropologie de Mexico. Plein les mirettes ! Les photos en donnent une idée.
Nos premières impressions de la ville sont meilleures que l’idée que nous nous en faisions. De larges avenues, des espaces verts, pas de pollution visible ni de circulation intense… Le quartier historique où nous sommes est forcément vétuste mais il a son charme avec ses multiples boutiques en plein air où on trouve toute sorte de bricoles et ses gargottes qui sentent la cuisine locale. La vie n’est pas chère ici.
Ce qui nous a frappé c’est le nombre de policiers armés, de policiers municipaux, de policiers auxiliaires, de vigiles et de gardiens. Plein de petits boulots aussi. Des gens qui vendent deux ou trois articles dans la rue, des cireurs de chaussures, des vendeurs à la sauvette….
Les commerçants ne sont pas aimables du tout, pas aidants et globalement les gens ont des mines renfrognées. C’est peut être typique à Mexico !
La température est un peu fraîche le matin mais l’après midi elle monte jusqu’à 25 degrés au soleil.
Anecdote : Philippe s’est retrouvée coincé dans les toilettes du musée et il a dû ramper sous la porte pour en sortir, sous le regard médusé des messieurs présents.
Nous avons été rappelé à l’ordre par un agent de surveillance de la compagnie de bus urbain. Philippe était assis à côté de moi dans l’espace réservé aux femmes. C’est rose pour les dames et vert pour les messieurs. Par contre à l’étage, on peur se mélanger comme on veut ! Allez donc comprendre quelque chose !
Mercredi 29 février
Toute la journée nous avons baguenaudé dans les rues. Une immersion dans les rues commerçantes et les marchés grouillants de gens à la recherche de la bonne affaire. Le bruit des vendeurs qui interpellent les clients, le brouhaha de la foule, un vrai bain parmi le flot continue des passants et des étals où on trouve de tout, de la lingerie coquine aux bondieuseries.
Nous avons eu tout de même notre moment de dévotion en visitant la cathédrale Metropolitana bâtie en 1524 par Cortès. La plus vielle et la plus grande d’Amérique.
Nous avons déjeuner dans la rue, de deux tortillas garnies qui nous ont coûté l’équivalent de 3 euros !
Jeudi 30 février
Ce matin destination Teotihuacan, site redécouvert par les aztèques quelques centaines d’années après son abandon par un peuple inconnu. A son apogée, la cité s’étendait sur 20 km2 et dépassait les 200000 habitants.
Le site est situé à 1 heure de Mexico. Nous y sommes allés en car. On se débrouille comme des chefs pour nous déplacer en bus, métro ou métrobus dans cette mégapole qui compte 20 millions d’habitants.
Le musée national d'anthropologie. Scènes de la vie maya, offrande de nourriture, déjeuner au resto de musée. Statue précolombienne.
Dans les rues de Mexico : Le musée des beaux arts, la cathédrale, les vendeurs de rue et la rue commerçante, notre resto du jour.